Jenson Button a fait hier connaissance avec les forces de l'ordre françaises puisqu'il a été contrôlé à 228 km/h sur la Languedocienne (autoroute A9), près de Montpellier dans l'Hérault. Le pilote de Williams-BMW revenait des essais de Nogaro pour rejoindre Monaco afin de prendre quelques jours de repos avant le Grand Prix qui se disputera à partir de jeudi. C'est lors d'un contrôle routier de vitesse que les gendarmes ont intercepté Jenson qui a reconnu les faits, tout en précisant qu'il ne pensait pas rouler "aussi vite". Pour pouvoir repartir il a du payer une amende de 5000 francs français. Ne disposant de cette somme pour lui, les gendarmes ont du l'escorter jusqu'à un distributeur d'argent. L'histoire se termine bien puisque la maréchaussée, toute contente de rencontrer un pilote de F1, lui a même offert un café! Jenson sait maintenant qu'il ne faut pas trop plaisanter sur les routes françaises. Flashé à 228 km/h sur une autoroute au Sud-Est de la France, le jeune Jenson Button peut se féliciter d'être Anglais et non Français. Selon les lois nationales, le pilote Williams s'en est tiré avec 5.000 F d'amende. Un conducteur français aurait pris de surcroît une - très longue - suspension de permis. Et qui dit pas de permis, dit pas de licence pour courir en F1. Même si des dérogations existent, un pilote français n'aurait très probablement pas pu disputer le GP de Monaco. Button peut également remercier la gendarmerie française de ne pas pratiquer les mêmes tarifs que la FIA. A 1.500 F le km/h au dessus de la limite de vitesse dans les stands, tarif pratiqué par la fédération, et 98 km/h d'excès, la facture aurait avoisiné les 150.000 F !

Guillaume MORIN  CAPSIS International

  

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