Si nous écoutions les rumeurs qui circulent dans le paddock ou ailleurs, nous serions tentés de croire que Flavio Briatore alignera, pas loin de 6 ou 7 voitures l'année prochaine. Ce qui ne devrait pas lui déplaire mais la FIA n'autorise que 2 voitures par écurie. C'est peu, néanmoins Flavio devra s'en contenter. Après avoir testé Giorgio Pantano et Antonio Pizzonia, la rumeur les mettait, l'un ou l'autre, dans la voiture de Wurz avant la fin de cette saison. Le mutisme et les sous-entendus de Flavio nous ont mis sur une probable mauvaise piste. Idem pour Jacques Villeneuve qui, d'après certains, aurait déjà signé pour 2001. Le problème est que Jacques, lui-même, avoue qu'il continue à négocier avec BAR et qu'il y a plus de chance de le voir prolonger sa collaboration avec son ami Pollock qu'avec Renault en 2001. Reste le cas de Fisichella qui, d'après des sources italiennes, pourrait se faire remplacer par Trulli dès la saison prochaine et pour finir le cas de Wurz à qui personne ne prédit un avenir chez Benetton. Pourtant l'autrichien est fortement soutenu par l'un des sponsors principaux de l'écurie: D2. Hier, une nouvelle rumeur mettait le petit monde de la F1 en émois. Un hebdomadaire Suisse a affirmé qu'une réunion secrète aurait eu lieu entre Willi Weber et Flavio Briatore pour négocier le retour de Michael Schumacher chez Benetton en 2002. (qui s'appellera Renault) "Complètement illogique!" s'exclame Willi Weber, manager des frères Schumacher. Toujours selon cet hebdomadaire, Rory Byrne et Ross Brawn seraient du voyage. Voilà qui va très certainement plaire à Mike Gascoyne qui prendra ses fonctions chez Benetton à la mi-2001. Doit-on prêter attention à toutes ces rumeurs? Oui et non. Oui car une belle partie d'entre elles se vérifient et non car certaines sont montées de toutes pièces dans le but de faire monter la valeur d'un volant. En mettant près d'un tiers du peloton dans l'une ou l'autre des Benetton, ne cherche-t-on pas à accélérer la décision de Villeneuve? En effet, celui-ci pourrait craindre que cette place, qui lui semble promise, ne soit prise par un autre.

Par Daniel Thys