
Privé d'une victoire qui lui tendait les bras dans les rues de la Principauté
de Monaco, c'est au circuit "Gilles Villeneuve" de l'île Notre Dame
que va s'attaquer la Scuderia Ferrari. "Le circuit
urbain de Montréal est le jardin de Ferrari" notait Jean Todt.
"Au cours des cinq dernières années, nous avons
remporté trois victoires ici. Cette année encore, nous estimons que nous avons
des chances de vaincre, même si la concurrence est très proche"
estime Todt.
"Les voitures sont soumises à des sollicitations extrêmement
élevées, d'ou l'importance de trouver dès le départ le réglage idéal.
Notre but est de gagner et de consolider notre position en tête du classement
pour le championnat du monde" confiait le patron de la gestion
sportive de l'écurie.
Michael Schumacher a manqué une belle occasion de "creuser le trou"
face à ses deux rivaux de l'écurie McLaren. 10 points qui sont tombés dans
l'escarcelle de David Coulthard, un moindre mal pour Schumacher qui considère
toujours Mika Hakkinen comme son principal adversaire pour le titre. A Montréal,
le leader de la Scuderia n'a pas le moindre doute : il est là pour la victoire.
"C'est une piste que j'apprécie beaucoup. Le circuit
est fait d'un bon compromis de parties rapides et de virages plus lents qui
exigent beaucoup du châssis, du moteur, du pilote et des freins"
notait Michael. Vainqueur en 97 et 98 de l'étape canadienne à bord d'une
monoplace rouge, Michael compte un succès supplémentaire, avec la Benetton
Ford, en route pour son premier titre mondial en 1994.
"Notre monoplace est bien sur n'importe quel terrain
cette saison, et même si Montréal n'a rien à voir avec Monaco, la Ferrari
devrait y être compétitive. J'attends la course avec impatience, bien que ce
doive être plus difficile face aux McLaren que ce ne l'a été à Monaco avant
mon problème mécanique" avouait le pilote allemand.
Rubens Barrichello est retourné au Brésil pour quelques jours de vacances
avant de se rendre à Montréal. "C'est un circuit où
il est agréable de rouler, bien qu'il faille y être très attentif pour ne pas
se faire surprendre par les parties bosselées aux freinages" précisait-il.
"La piste est bien plus large qu'à Monaco, mais il est
tout aussi difficile de doubler. Il s'y crée une ligne dont il devient de plus
en plus difficile de s'écarter sous peine d'encrasser les pneus, et de glisser
au freinage suivant !" commentait le Brésilien, dont le meilleur résultat
au Canada (2ème) remonte à un Grand Prix mémorable datant de 1995 et remporté
par Jean Alesi.
J-P.K CAPSIS International
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