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 Le 3 Juin 2000
  

"La Principauté de Monaco me plaît bien, surtout lorsqu'il n'y a pas de GP." Le ton est donné, Rubens Barrichello, qui revient de petites vacances au Brésil, nous revient de bonne humeur et plein d'humour. Mais Rubens qui habite aussi Monaco ne plaisante qu'à moitié: "Le contraste est frappant. Monaco est habituellement très calme mais lors de la semaine du GP, c'est un endroit très stressant. Néanmoins cette piste est pour nous les pilotes, quelque chose qui nous donne de fortes émotions. C'est une expérience très particulière."

Pourtant Rubens Barrichello devra mieux poursuivre son week-end pour connaître des émotions plus agréables. En effet c'est à une peu flatteuse dixième place qu'il termine les deux première séances d'essais libres. "Ce fut une journée de travail et de difficulté. La voiture ne me plaisait pas car elle était très nerveuse et à un certain moment, j'avais l'impression d'être sur les montagnes russes. Nous souffrons de survirage et cela plaît plus à Michael qu'à moi. Mais je ne pense pas que c'est dû au fait que je n'ai pas roulé à Fiorano la semaine dernière car au mois de mai j'ai quand même effectué dix mille kilomètres d'essais privés."

Et alors que Schumacher est aujourd'hui même présent sur le circuit de Fiorano pour perfectionner ses départs, ce ne sera pas le cas pour Barrichello. Pourquoi? "Je ne rejoindrai pas Michael à Fiorano pour faire ces essais et j'en profiterai pour me reposer. Il est clair que pour faire une bonne course ici il faut bien se qualifier et je ferai tout pour y arriver. Je dois encore travailler sur l'équilibre de ma voiture et c'est seulement après que je pourrai savoir quelles sont mes chances pour la course."

Les difficultés d'adaptations du brésilien sont-elles maintenant terminées ou est-ce la presse italienne ou de son pays qui lui mettent trop de pression? "J'ai trouvé la situation au Brésil assez calme mais pourtant lorsque j'ai lu les journaux ce mois-ci c'était pourtant le contraire qui était écrit. Au Brésil, les gens ont compris quelle était ma situation. Je suis nouveau dans un team très compétitif et les gens comprennent cela. Mais il est sûr qu'à l'avenir je ferai attention à ce que je dirai à la presse. Avant de déclarer quoi que ce soit, j'en parlerai d'abord avec la Scuderia. J'ai déclaré des choses sur ma stratégie en Allemagne mais mettez-vous à ma place, j'avais une voiture pour gagner et j'ai terminé quatrième. Je suis de nature assez ouverte mais m'ouvrir aux médias de cette façon ne me va pas. Je vous le dis, je suis un enfant qui doit encore beaucoup apprendre."

Pour que cette septième manche du championnat 2000 soit la bonne pour Rubens, il faut qu'il devance Hakkinen et surtout Schumacher qui semblent tout deux pratiquement intouchables sur ce circuit... Rubens devra donc continuer à apprendre et son but premier pour ce week-end est de devancer une, voire deux McLaren à l'arrivée.

Par Daniel Thys

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