Le rendez-vous monégasque, 7ème manche du championnat du monde 2000, n'a jamais laissé l'écurie McLaren indifférente. Le Grand Prix se déroule en Principauté depuis 1950 mais ce n'est qu'en 1966 que l'équipe fondée par Bruce McLaren y a fait ses débuts (le Néo-Zélandais s'y était déjà imposé en 62). Pour McLaren, Monaco 2000 sera le 499ème Grand Prix de l'histoire de l'écurie... le dernier avant "le grand anniversaire" qui aura lieu au Canada. Au cours des dernières années, McLaren s'est imposé 11 fois à Monaco (plus que n'importe quel autre constructeur de F1). C'est grâce à Alain Prost et surtout Ayrton Senna que l'écurie de Ron Dennis s'est forgée un tel palmarès. La première victoire d'une McLaren à Monaco ne remonte toutefois qu'à 1984 avec Alain Prost. Seuls Senna en 87 avec une Lotus et Michael Schumacher à partir de 1994 viendront interromprent la collection de trophées décrochés par McLaren en Principauté. Le dernier succès d'une McLaren dans les rues de Monaco remonte à 1998, grâce à Mika Hakkinen. L'an dernier, Mika s'était octroyé la pole position et terminé troisième seulement derrière les deux Ferrari. "J'ai gagné ici en 1998, c'était un des plus grands moments de ma carrière en F1" avouait le Finlandais. "Vous devez être très concentré quand vous prenez la piste, c'est un défi fantastique. Vous savez que la piste est impitoyable et que même la plus petite erreur peut signifier la fin de votre course" ajoutait Mika. En 99, David s'était lui qualifié 3ème mais n'avait pas rallié l'arrivée à cause d'un problème de boîte de vitesses. "Il n'y a pas de doute : Monaco est la course que souhaite remporter la plupart des pilotes. J'aimerais gagner à Monaco et c'est ce que je vise ce week-end" confiait l'Ecossais. "C'est une course très spéciale et extrêmement différente de n'importe quelle autre course du calendrier. L'étroitesse du circuit rend les dépassements quasi-impossibles mais il peut y avoir quelques occasions. Evidemment, je connais très bien le tracé puisque j'habite Monaco, mais il semble vraiment différent du cockpit d'une F1 par rapport à un scooter ou une voiture de tourisme" ajoutait David. Quant à Ron Dennis, il sait que pour ses troupes, le travail n'est pas facilité par le manque de place... "Le Grand Prix de Monaco est une course très difficile pour les pilotes, ainsi que pour les écuries. C'est une étape qui exige un haut niveau de concentration afin que le travail soit bien fait" confiait le patron. "Nous avons rencontré de grands succès ici par le passé, notre but sera de perpétuer l'histoire" concluait Ron Dennis.

J-P.K, CAPSIS International

  

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